«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : un pessimisme légitime qui vire à l'autoflagellation

FRONT SOUVERAIN : un pessimisme légitime qui vire à l'autoflagellation

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Voici l'extrait d'une analyse produite par M. HOUNGNON sur l'un de nos fora et lu pour vous (lisez en bas de page👇🏾)«»

 

« Le noir contemporrain reste un énigme avec sa carapace d'accomplissement personnelle dans une nation sous perfusion. »

« Des citoyens souverains, qui gouvernent une nation subordonnée? Des citoyens éparpillés dans l'esprit, le corps et l'administration sur un continent en bloc »

« Le noir est d'abord complexe, mauvais et sadique dans un silence ténébreux. »

«Le problème c'est de savoir pourquoi l'universalisme du bien poserait problème au Bénin? Pourquoi est-ce le mal semble effroyablement contebalancer le bien au point de le maintenir enfoncer dans les souvenirs de la vie au Bénin. »

« Sorcellerie sanguinaire, clanique et agissante, système politique asocialement inhumain et sauvagement anti peuple. »

Voilà quelques extraits de son texte.

 

notre commentaire

 

« L'être social détermine la conscience sociale. » a dit quelqu'un. Nietzsche renforce cette pensée et dit que c'est notre condition physique qui détermine ce que nous pensons (nos ressentiments: haine, vengeance, jalousie, hypocrisie etc...). Selon que nous serons faible ou fort, nous aurons des idées et bien sûr des comportements de forts ou de faibles.

Si tant est que l'Homme Noir est la pire espèce qui soit, le béninois surtout, avez-vous tenté, M. HOUNGNON, d'étudier pour en comprendre les causes ? De simples constats ne suffiront jamais.

La cupidité, la méchanceté, la jalousie, la haine, l'hypocrisie, la sournoiserie...en gros "la sorcellerie beninoise" selon les béninois, n'est pas l'apanage, que de l'homme Noir. A moins de vouloir faire sienne la lutte idéologique qui est faite au Peuple noir depuis le XVI ieme siècle, dans le but de le vilipender pour mieux le dominer.

Nous avons perdu l'initiative historique depuis près de 3000ans. Notre superstructure étatique a été démantelée. Nos valeurs pulvérisées, nos sociétés atomisées. Nos cultures bafouée et perverties. Nos langues qui charrient toutes notre identité, mises sous cloche.

Que pouvons-nous attendre d'un tel chaos si ce n'est pas des hommes qui retrouvent l'état de nature ou presque.

L'Afrique est à l'origine, et a partagé avec le monde, la plus brillante civilisation qui soit. La plus raffinée. Le Grand Savant Noir, CHEIKH ANTA DIOP a dit que lorsqu'une civilisation disparaît, ses peuples retournent presque à la barbarie.

Nous avons simplement à prendre conscience:

1. Que nous venons d'une Grande et brillante civilisation: l'Égypte des pharaons, la Nubie, l'empire du Ghana, du Mali, de Soudan etc...la civilisation qui est à l'origine des 7 arts qui fondent le monde moderne dit occidental y compris les trois grandes religions monothéistes.

2. Que les civilisations apparaissent, atteignent leur apogée et périclitent (Mésopotamie, Grèce antique, empire romain, etc).

3. Qu'il y a de l'espoir (lire notre Appel👇🏾), pour rebâtir un monde Noir meilleur, dans lequel nous pourrons introduire de nouvelles valeurs sociales prestigieuses.

https://www.frontsouverain.org/appelfrontsouverain

Seule la lutte pour la transformation paye. Il nous faut de la VOLONTE DE PUISSANCE. Mais avant, nous devons avoir une conscience très éclairée de notre situation d'Homme Noir dans le Monde afin d'AGIR pour tout changer autour de nous.

 

C'est la mission que s'est assignée le FRONT SOUVERAIN à travers la Vision LMA

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

1dec2019

 

 

Lisez plutôt, elle est bien rédigée👇🏾

L'Afrique en un jour de Alfred HOUNGNON.

 

Le noir contemporrain reste un énigme avec sa carapace d'accomplissement personnelle dans une nation sous perfusion. Des citoyens souverains, qui gouvernent une nation subordonnée?

Des citoyens éparpillés dans l'esprit, le corps et l'administration sur un continent en bloc.

Le noir est d'abord complexe, mauvais et sadique dans un silence ténébreux.

On me dira que c'est partout ainsi, que le mal est universel. Je ne parle malheureusement pas de partout mais du Bénin engendré par le Danxomin, le minhoui tô. Le bien comme le mal ne sont peut-être que perception, courte vue de l'esprit ou même illusion. Mais il est évident que le bien et le mal sont du domaine de l'universel.

Le problème c'est de savoir pourquoi l'universalisme du bien poserait problème au Bénin? Pourquoi est-ce le mal semble effroyablement contebalancer le bien au point de le maintenir enfoncer dans les souvenirs de la vie au Bénin. Sorcellerie sanguinaire, clanique et agissante, système politique asocialement inhumain et sauvagement anti peuple. Jetez un regard objectif sur l'école béninoise, les acharnements pédagogiques, la course folle aux examens, la frénésie des cours, le déploiement didactique vertical terrifiant avec son cortège de psychose inutile, éphémère doublé de coûts vertigineux liés à une vente improbable de savoirs aussi ridicules tout le temps surannés, jamais adaptés à quelque besoin que ce soit, ni à une quelconque demande ni, à une réalité tangible.

Un système d'encadrement rébarbatif loufoque, déliquescent, frivole, rigide fantaisiste, archaïque avec un semblant de sacerdoce infernal imposé du Ciel.

On rend célèbre la pire des horreurs du monde, le sensarionnel primitif, fugace et le rend populaire.

Pendant ce temps, les défis élémetaires sont permanents, quotidiens, presque éternels, clouent toute la civilisation et mettent à genoux tout le peuple, pourvus miraculeux et dépourvus. L'école n'apporte aucune solution, ni l'église, ni la mosquée. Mais l'engouement populaire qui entoure ces mythes scolaire, universitaire et tous ces tas de catégories de croyances continue de donner l'impression d'être le refuge des solutions pour notre affranchissement commun.

Et tout ça, on cherche à le coller au blanc, à l'esclavage et à la colonisation. Et pourtant, aucun blanc n'est encore aussi prépondérant dans nos salles de classes, nos amphithéatres, nos églises, nos mosquées..., plus aucun colon ne saccage nos couvents qui enrichissent les prêtres et bokonons. Même pas un métis sur nos campus tropicalisés au vestige occidental tronqué et frelaté. Que de la machination noire enrobée de mensonge.

Je n'avais jamais vu de chef de gare blanc à la gare ferrovière durant mon enfance à l'ocbn. Nos parents les aurait chassé depuis les années 50. Le train roule toujours partout chez le colon malgré tout. Les bouts de rails du Bénin se découpent peu à peu pour alimenter l'informel gankpo gblégblé (fer gâté) bradé aux asiatiques.

Même les descendants des cheminots qui avaient été bercés au son des locomotives et qui gouvernent sans partage sans crainte et sans catastrophe depuis les années 70 la destinée du Bénin n'en n'ont guère soucis du métier de leur célèbre géniteur.

Pourquoi une nation devrait-elle vendre à des citoyens des tas de parchemins sans issue et sans lendemain?