«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN. parlons avec les images: les effets néfastes d'une langue civilisationnelle extérieure sur nous.

Regardez la vidéo. Remarquez l'agacement du Ministre José TONATO face à l'humoriste.

M. DJOGBENOU et M. TONATO étaient tout aussi agacés, lorsque, lors d'une rencontre à Paris, au nom du FRONT SOUVERAIN, j'avais soulevé la question de l'inadéquation de la langue coloniale française pour notre Peuple.

Dans la même logique des effets néfastes de la langue française, un compatriote fait cette remarque, parlant de la responsabilité de tous les béninois dans la crise qui secoue notre Pays.

« C'est pas seulement la PCB qui est en cause. C'est le beninois tout court.....L'absence de perspectives, la pauvreté de l'offre politique, obstrue la prospective nécessaire à faire, celles telles que propose le front Souverain sont à peine enracinées dans la population. Il faut poursuivre le travail sur le terrain comme déjà entamé. Sans relâche. Merci à vous» (Bois d'Ebène)

Sur l'appréciation "béninois tout court", le FRONT SOUVERAIN n'est pas du même avis et précise:

Le béninois tout court...est en cause. Voilà une opinion à mettre en débat:

C'est qui le béninois tout court ?

1. d'un côté, 5% d'intellectuels sorties de l'école coloniale dans la langue française.

> Ils contrôlent l'administration, la politique, les institutions et les finances.

> ils imprègnent, à eux seuls, les medias et l'opinion publique.

> ils isolent le reste de la population et sa libre expression par la langue française (Titre I, art.1 de notre Constitution).

> ils ont perpétué un système éducatif colonial travesti qui n'offre de perspectives qu'à leurs seuls enfants et aux enfants de nantis, qui recyclent la minorité dirigeante.

 

2. de l'autre côté, 95%, de la population qui ne sait ni lire, ni écrire aucune langue, même pas celle qu'elle parle au quotidien...

Ce sont ces 95 % qui sont pris en otage par la politique des élites compradores et des dirigeants corrompus, depuis 1960. La crise en cours montre bien comment on nous prend en otage.

Le béninois "tout court" manque d'offre politique. Mais TALON parle de pléthore de partis politiques et réduit à 2, UP et BR, leur nombre.

Ce qui manque, et qui est vrai, c'est des partis qui sortent du système néocolonial. Qui proposent des idées novatrices, sont  conséquents, patriotes, et déterminés.

Mais où aller chercher ceux-ci ? Dans la minorité dirigeante ? Non !

Et cette minorité a isolé la grande masse de la population, des affaires de la cité, par la langue française. C'est un fait, un constat objectif.

Ce n'est donc pas " le béninois tout court" qui est en cause. Au contraire, celui-ci, est pris otage. Et c'est ce à quoi nous assistons présentement avec la guerre des Chefs qui a installé une crise dans le Pays.

Ainsi, une minorité d'intellectuels fait la pluie et le beau temps depuis 1960.

La proposition du FRONT SOUVERAIN vise à sortir le Pays de ce cercle vicieux, grâce à la Vision LMA.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

17juin2019