«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

Les mots et les maux qui nous ruinent. Les acteurs du naufrage

 

Comme des ayatollahs de la CFVN (Conférence des Forces dites Vives de la Nation) de 1990, ils s'accrochent, par diverses fortunes, à un système politique qui bien sûr les a engraissé; mais qui dégarnit le Peuple.

• le chômage et le sous-emploi emportent la jeunesse.
• le système sanitaire incapable, de faire face, laisse mourir dans le silence de leurs maisons beaucoup de nos compatriotes. Il suffit de suivre quelques annonces lancées ici et là pour venir en aide à d'anciennes gloires de la chanson béninoise pour imaginer la situation des sans-voix.
• notre système éducatif nous échappe un peu plus chaque jour. En sortir et trouver un emploi à la hauteur de son diplôme est comme joué au loto. Il faut que la chance te sourisse

Mais nos acteurs du naufrage considèrent que nous sommes heureux... dans l'accablement. Il est vrai qu'on fini par s'habituer, s'adapter à sa misère. Et notre médiocre classe politique, mise sur ce phénomène d'impuissance des masses qui se résignent pour continuer d'exceller dans la médiocrité et la cupidité.

Alors que le monde bouge. Tout va plus vite autour nous. Et les acteurs de la mondialisation sont sans pitié pour les canards boiteux. Mais nos acteurs du naufrage n'ont pas encore dépassé la CFVN de 1990, pour comprendre que c'est le système obsolète de gestion néocolonial dont on les a fait héritiers en 1960, relancé en 1990, en échec en 2016, que c'est ce système qui est la cause de tous nos maux. Et qu'il serait temps, que nos politiciens étendent le répertoire de leurs mots à une plus profonde analyse de notre société, pour sortir notre pays des maux qui le gangrènent.

Djomaïxa CODO
Porte-Parole
FRONT SOUVERAIN
12sept2020