«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : lumière sur une déclaration

FRONT SOUVERAIN : lumière sur une déclaration

--------------------------------------

Lettre ouverte de dame WAOUNWA Thérèse au professeur Joël AÏVO à propos du colloque sur la conférence nationale de 1990.

 

Pas la peine de réinventer la roue. Dame WAOUNWA l'a dit et si bien dit. Aussi, le FRONT SOUVERAIN ne sortira pas un billet sur ce colloque, ni ne répétera, une énième fois, que 1990 est une duperie que les acteurs et auteurs, de la conférence de 1990 ou leurs affidés, tentent coûte que coûte de faire rentrer dans notre histoire comme une gloire pour notre Peuple.

Le Peuple était déjà glorieux le 11 décembre 1989. Soit un an plus tôt.

 

1990 n'est rien d'autre qu'une récupération, une forfaiture contre le peuple béninois qui voulait une vraie souveraineté, mais une fois encore trahie comme à l'indépendance octroyée de 1960.

Le mensonge rattrape toujours le menteur.

Vous avez menti en 1990. En 2020, soit 30 ans après la Conférence, le ministre de la justice, au nom de son gouvernement, tente lui aussi sa chance pour faire rentrer sa gouvernance dans l'histoire du Bénin et par effraction. Il veut nous imposer un certain dialogue comme un évènement historique.

Qui tue par épée, périe par épée.

Si vous échafaudez des contre-vérités pour constituer votre histoire nationale, ne vous étonnez pas qu'à votre suite d'autres tentent d'y introduire des babioles comme faits d'armes.

C'est les complotistes de 1990 qui étaient au Colloque. Le Peuple et ses dignes représentants n'y étaient pas.

La crise actuelle qui secoue notre pays est d'abord une crise au sein de la GCN (Génération Conférence Nationale) qui avait institué, dans un premier temps le mamandou fondé sur le partage des patrimoines de l'Etat. Et plus tard, le biglotchemin, sorte de course à qui dépouillera le plus les caisses de l'Etat. Et c'est ce système de gouvernance qui est à bout de souffle, que tente de récupérer à son seul compte, le Pouvoir actuel de TALON au prix du sang du Peuple, de son oppression et de la confusion politique et sociale généralisée.

Quand les éléphants se battent, c'est les herbes qui souffrent sous leurs pieds.

Le FRONT SOUVERAIN et la Vision LMA, se retrouvent donc avec le peuple. Ils sont seuls, en face-face avec le Corps Néocolonial à deux têtes :

• la Mouvance et

• la dite Opposition.

Toutes des conglomérats de clubs issus de tous bords, avides de pouvoir et d'argents. Sans boussole ni étoile. Sans Vision ni conviction.

 

Lisons ensemble, avec le FRONT SOUVERAIN, Dame WAOUNWA Thérèse.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

3mars2020