FRONT SOUVERAIN: le député béninois et la langue française

un candidat à la députation, incapable d'une parfaite maîtrise de la langue française...A qui, à quoi la faute ?
Voilà comment tout va de travers dans un système néocolonial. Titre I, Art.1 de notre Constitution, impose la langue française à tous les niveaux de notre vie dans notre Pays.

Moi j'aime bien la locution française de ce Monsieur, candidat à la députation. Je me pose juste la question de savoir, comment de façon autonome, va-t-il étudier tous ses dossiers qui seront tous en langue française?

A part cela, il parle le français mieux qu'aucun français ne parle le Fon par exemple.
Je l'applaudis👏🏾👏🏾👏🏾👏🏾👏🏾 il est dans son Pays. Nous n'avons pas à lui imposer, pour s'exprimer, une langue qui vient de plus de 5000 Km et qui n'est même pas une langue civilisationnelle africaine.

Désormais, nous ne devons plus avoir de compte à rendre sur notre maîtrise ou non de la langue française.

Apprenons à lire et à écrire à 100% de nos populations les langues qu'elles parlent au quotidien. Elles seront instruites. Elles participera mieux au développement. Elles ne seront plus considérées comme analphabètes sur leur propre territoire vis à vis d’une langue étrangère..!

C'est nos dits intellectuels en langues étrangères, qui sont des analphabètes. Car la plupart maitrisent de moins en moins leur propre langue maternelle encore moins la lire et l’écrire. C'est de leur côté que se trouve le ridicule. Pas du coté de nos compatriotes qui balbutient tant bien que mal des phrases en langue française. Ce qu'aucun français ne peut balbutier dans aucune de nos langues, sauf quelques très rares cas. La langue est une question de souveraineté nationale, de développement, de culture et d'identité. Or, nos élites, nos intellectuels ont érigé le culte des langues étrangères, en particulier celui de la langue française.

Nos élites compradores, néocoloniaux, nous ont embastillé dans la langue française jusque dans notre Constitution. C'est dire quel égard elles ont pour notre Nation, notre Pays.

Pauvre candidat à la députation...!

Djomaïxa CODO
18avril2019