«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : la réforme des partis politiques, une lutte de classe que Distel AMOUSSOU, propagandiste du Pouvoir de la Rupture, veut camoufler

FRONT SOUVERAIN : la réforme des partis politiques, une lutte de classe que Distel AMOUSSOU, propagandiste du Pouvoir de la Rupture, veut camoufler

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L’apparition ces dernières années du FRONT SOUVERAIN, de la Vision LMA ainsi que de plusieurs mouvements de lutte contre le système néocolonial, fut une surprise pour la vieille classe néocoloniale.

C’est aussi une peur bleue qui a saisi l’oligarchie naissante dans notre pays. Elle a peur de perdre ses privilèges, son pouvoir ou à tout le moins, subir leurs limitations.

Voici ce que dit M. Distel AMOUSSOU:

« JUSTE UN MOT.

Le mal(c’est nous qui soulignons) reste le système partisan. Si nous nous accordons sur ce diagnostic, il conviendrait d'appliquer courageusement la thérapie des réformes pour éradiquer cette pathologie.(idem, nous soulignons) » Distel AMOUSSOU

Les barons de la classe politique ont peur de l’éveil actuel de la jeunesse. Ils se sont empressés de fermer le portail d’entrée en politique à d’autres, par une complexification administrative, afin de se protéger à l’intérieur d’une bulle de médiocrité, de conservatisme et d’enrichissements illicites.

Pourtant, c’est les mêmes qui, en 1990, ont suscité le multipartisme intégral dans le but de noyer la classe révolutionnaire intransigeante qui apparaissait, et pour ancrer la corruption dans le système partisan. En ce moment, le multipartisme intégral servait leurs affaires.

Le système partisan n’a aucun problème. Leur posture est une position de lutte de classe.

Aujourd’hui, Il est plutôt question d’élever le niveau des pensées, et la qualité des partis politiques.

Mais ils s’emploient plutôt, à élever le nombre pléthorique des membres fondateurs à 1155. Pire, uniformément sur l’ensemble du territoire (15 par commune !!!). Sachant que plus de 2,5 millions personnes n’ont pas d’existence légale (acte de naissance) dans notre pays, sur un total de 12 millions d’habitants. Soit près du 1/4 de la population.

Sans parler du taux, encore plus élevé, environ 90%, d’illettrisme en langue française dans laquelle tous les partis animent la vie politique. Même si nous mettons de côté le manque de moyens modernes de gestion des affaires des localités et du pays entier et l’inexistence d’infrastructures de communication. (Vidéo👇🏾Écoutez ce reportage du Dr. SOHOU Brice et vous allez mieux comprendre).

On voit bien que c’est un groupe de politiques, incapables de réflexion rationnelle qui a poussé à la proposition de cette nouvelle charte des partis politiques.

On voit bien qu’ils n’ont été guidés que par le but de créer un entre-soi politique pour protéger leurs privilèges de classe.

On voit bien que le Chef de l’Etat va promulguer sans état d’âme un tel arsenal juridique qui lui permettra de déployer sa stratégie d’accaparement du Pouvoir.

Sinon, pourquoi auront-ils peur d’un excès d’animation de la vie politique ? Et nous sommes encore loin de parler ici d’excès !

C’est la pauvreté qui gouverne les idées politiques dans notre pays, qui a fait le socle de cette réforme partisane.

Comparaison n’est pas raison! Néanmoins, faisons ce petit rapprochement :

pourquoi n’ont-ils pas pensé limiter l’animation de la vie religieuse par exemple dans notre pays ? Politique et religion font partie de la même superstructure idéologique de tout Etat.

Presque chaque maison, chaque village ou quartier de nos villes, recèle une chapelle, une mosquée, ou un temple dans notre pays, voire plusieurs. Et leurs influences sur les comportements socio-politiques ne sont pas des moindres.

Le parti politique est un groupe équivalent qui développe les pensées sociales les plus structurantes. Or, c’est à cette forme, moins anarchique, plus structurée,  susceptible de performer la société entière, que nos politiques se sont attaqués par des lois scélérates.

En gros, les médiocres se sont rassemblés pour bloquer les talentueux, les éveillés, les lucides.

Alors, qualifier de « mal à éradiquer » en parlant de notre système partisan, n’est-ce pas le signe d’une méconnaissance du rôle d’un parti politique, ou plutôt d’une forme de mépris à l’égard du Peuple ?

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

14oct2019.