«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN: la falsification existait "au noir" dans notre Pays. Cette fois-ci, sera-t-elle érigée en institution au grand jour ?

 

La déclaration du Ministre de la Justice sur RFI inquiète plutôt !

« Voyez-vous, l’Assemblée nationale a voté une série de lois, qui ont abouti à une réforme à la fois du système partisan et du Code électoral. Il s’agit de lois qui mettent à la charge des partis un certain nombre de formalités. Ceux qui ont pu faire les formalités iront aux élections» (Severin Maxime QUENUM)

Cette déclaration, si elle émane du Ministre de la justice, est extrêmement grave.

Elle réduit la loi à une simple formalité et escamote ses modalités d'application et de vérification.

Dans ce jeu politique, à la perte de l'autorité de l'Etat, s'en suivront la perte de nos autorités parentales et scolaires. Désormais, dirions-nous à nos enfants qui passent des examens, des concours ou des épreuves en classe:

« Il suffit de participer pour être admis »?

D'abord l'observance d'une loi n'est pas une formalité. C'est le respect scrupuleux de textes vérifiables par les modalités prévues.

  • soit on abroge la loi, parce qu'elle est aberrante et inatteignable, et elle   disparaît avec tout son arsenal ou
  • soit la loi reste et ses modalités d'application et de vérification aussi.

Suffira-t-il donc d'avoir fait les formalités pour se conformer à loi, et se voir délivrer le sésame pour aller aux élections ? Ou bien, respecter les procédures inhérentes à la loi ?

Si la loi est mauvaise il faut l'annuler, et si on la garde il faut l'appliquer. Chercher à l'adapter à la taille unique d'une frange de public est anti-sociale et anti-démocratique.

Si la solution à cette crise s'avère une prime à la fraude nous serions inquiets pour nos adolescents et étudiants qui suivent de bout en bout ce déballage au sein de la classe politique de leurs aînés depuis quelques jours,

Le FRONT SOUVERAIN estime que la solution la plus saine pour tout le monde c'est l'abrogation pure et simple des deux lois scélérates. Et qu'ensuite on convoque une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA afin de résoudre les problèmes de fond qui se posent à notre Pays.

Si tel n'est pas le cas, le FRONT SOUVERAIN est en droit de se demander pourquoi cette ténacité à maintenir une loi qui crée la discorde sociale ?

Une telle décision, si elle est prise au final, révélera donc le niveau de pourrissement atteint par notre classe politique dans son ensemble et la crainte qu'elle a de disparaître.

Elle serait donc  vraiment aux abois, et une telle décision, seule, ne la sauvera pas pour autant. Mais elle servira d'accélérateur pour sa chute.

Djomaïxa CODO, Porte-Parole FRONT SOUVERAIN - 13mars2019