«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

MIEUX VAUT SE FIER À UNE VISION ET NON À UN HOMME, quel qu’il soit

« Le peuple ne peut décider sans savoir sur qui porter son choix. Il faut nécessairement de potentiels représentants ayant cette vision.» TOSSA Bouraïma.

 

Explication

Oui absolument, cher Bouraïma vous avez raison.

La Vision LMA n’est pas désincarnée. Il faut bien un homme ou une femme pour être Président, député, Maire…etc. Mais seulement, quand le Peuple aura bien compris son intérêt pour la Vision LMA.

Aujourd’hui, notre Peuple suit  des Hommes. Il les suit pour leurs influences politiques,  leurs fortunesleurs régions d’origine ou ethnies.

Une fois qu’ils sont portés au Pouvoir, ils se mettent beaucoup d’argents en poche, trahissent la volonté du Peuple et servent les intérêts de la France en 1er. D’ailleurs c’est à la France qu’ils rendent vraiment compte (Élysée, Bolloré, Safran etc….) et pas à nous. Car, ces entités participent financièrement, dans l’ombre, à leurs campagnes électorales. C’est  du néocolonialisme. C’est l’ordre établi par les Gouverneurs français depuis la période coloniale.

Pour bien comprendre notre langage: « ce n’est plus un Homme qu’il nous faut, mais un changement de système», il faut se rapporter, brièvement, à l’histoire politique et sociale de notre Pays.

  • Le système colonial était caractérisé par le pouvoir très personnel d’un homme: le Gouverneur. Il n’avait pas de compte à rendre à notre Peuple, mais uniquement à la France. D’ailleurs, il n’était pas désigné par notre Peuple, mais par la France.
  • À l’indépendance en 1960, le Gouverneur a été remplacé par un de nos concitoyens. Pas n’importe lequel, et pas sur la base d’une Vision de développement pour notre Pays, ni-même sur la base d’un Projet socio-économique bien fondé. Mais pour correspondre presque point par point au Gouverneur partant, si ce n’est la couleur de peau et que, il ne sera plus désigné-ouvertement par la France. Celle-ci poussera, dans l’ombre, une élite sortie de l’école coloniale dans la langue française. Elle doit être formatée pour servir et soumettre à la France les intérêts de notre pays. Désormais, la France a la possibilité de mettre en avant pour le Peuple analphabète en langue française, une élite forgée à l’école coloniale dans la langue française, et prête à servir les intérêts de l’ancien colon « parti » physiquement.

Une seule différence:

  • le Gouverneur colonial était choisi par la France sans aucune consultation populaire.
  • désormais, le système colonial toujours en place, met en avant une élite et pousse le Peuple analphabète à choisir le Gouverneur néocolonial

Cette mise en avant (mise en scène orchestrée tous les 5 ans) se fait sur la base de:

  • l’élite la plus formatée et la plus docile à la France. Sékou Touré, Sankara, Nasser, Kwamé N’krumah, et récemment Kadhafi ne rentraient pas dans ce schéma.
  • de la Région, grâce au barons politiques de Régions tels que les AMOUSSOU-SOGLO-HOUNGBEDJI-YAYI etc…(d’où le régionalismeet l’intérêt de maintenir la langue française comme notre officielle pour garder les Peuples divisés),
  • la fortune personnelle (TALON-AJAVON-ZINSOU). Fortune amassée avec la complicité de la France à travers le système néocolonial. Fortune, toutes généralement, mis à l’abri en France, chez le Maître, ou en occident. Il suffit pour cela d’écouter les récents aveux décomplexés de M. TALON sur sa fortune.

 

Le FRONT SOUVERAIN veut rompre avec la formule «Un Pays égal Un Homme» mais instauré « Un Pays égal une Vision»

C’est la Vision que le Peuple doit suivre et non un Homme. Et celle-ci doit être bien connue du Peuple et par avance. C’est sa boussole, et non l’homme qui sera désigné à un temps T pour incarner aux yeux du Peuple cette Vision.

Au FRONT SOUVERAIN, nous mettons en avant la Vision LMA:

– notre LANGUE

– notre MONNAIE

– notre ARMÉE.

C’est une Direction indiquée au Peuple. Si le Peuple prend cette Direction, c’est l’homme qui l’incarnera le mieux qui sera élu par le Peuple. Car le Peuple,  désormais, connait mieux ses intérêts.

C’est donc le sens de notre phrase: « ce n’est plus d’un Homme que nous avons besoin, mais d’une Vision » pour incarner une Nation entière.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN du Bénin

25 avril 2018