FRONT SOUVERAIN : félicitations au Prof. Joël AÏVO pour sa déclaration à propos de l’économie fondamentale du Prof. Bertin COOVI.

FRONT SOUVERAIN : félicitations au Prof. Joël AÏVO pour sa déclaration à propos de l’économie fondamentale du Prof. Bertin COOVI.

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Nous sommes néanmoins surpris que ce soit maintenant seulement qu’une élite du niveau de M. Joël AÏVO dit comprendre une évidence économique comme l’est l’économie fondamentale de M. COOVI Bertin.

Nous dira-t-il dans quelques années aussi qu’il lisait et ne comprenait pas non plus la Vision LMA  sans laquelle, même l’économie fondamentale de M. COOVI ne fera pas long feu !

Car, comment bâtir une économie solide, quelle qu’elle soit avec un pays où :

1. plus de 90% de la population ne sait ni lire, ni écrire aucune langue, même pas celle qu’elle parle au quotidien.

2. que le cœur de cette économie, comme l’est le cœur d’un corps humain, se trouve hors de cette économie et entre les mains d’un État tiers ! Pourtant, c’est bien de cela qu’il s’agit.

Notre Banque Centrale, càd notre cœur, sensé réguler le sang qui circule dans notre économie, càd notre MONNAIE, se trouve hors de notre Corps càd notre Etat, et est géré par la France.

Quand cela arrive à un homme, on dit de lui qu’il est sous dialyse donc malade.

Notre Pays est malade depuis 1960, quel que furent les gouvernements qui se sont succédés. Notre pays n’est pas gouverné, il est administré.

 

Comme exemple, prenons le

Titre I, art. 1 de notre Constitution (M. Joël AÏVO est juriste  constitutionnaliste de haut niveau). Dès son premier Titre, cette constitution nous impose la langue française comme langue officielle et administrative.

De ce fait, nous avons isolé d’office plus de 90 % de notre population de la compréhension directe des affaires de leur pays. A l’heure de l’Internet, ils sont donc sous-formés et sous-informés. Ce qui réduit d’autant leur capacité à soutenir une économie moderne et anéanti l’efficacité et l’efficience de n’importe quelle économie.

Parlons des 10% autres restant:

Nous défions M. Joël AÏVO de nous présenter la constitution béninoise, en bonne et due forme, dans sa langue maternelle ou dans l’une quelconque des langues du Bénin.

L’école coloniale dans la langue française a rendu analphabète tous nos enfants qui ont acquis quelques savoirs ou savoir-faire dans cette langue. Ils sont incapables de les transcrire correctement pour leurs populations dans leurs langues.

Ces deux catégories de populations l’une 90% et l’autre 10% se regardent donc en chiens de faïence. D’ailleurs, l’une est méprisée par l’autre. Dans quel type d’économie efficace voudriez-vous coordonner ces deux mondes ?

L’Économie d’un Pays, ce n’est pas une simple capacité entrepreneuriale, une volonté de produire par soi-même et consommer local, ni même une habileté de nos concitoyens à négocier des marchés ou à vendre. C’est avant tout un Etat souverain qui en établit les normes, fixe les règles, l’organise scrupuleusement et cela, dans l’intérêt de l’Etat qui lui-même est le premier associé direct de toute entreprise.

Nous avions déjà eu un brèf débat avec M. COOVI sur la théorie de l’économie fondamentale que nous trouvons assez magistrale. Mais malheureusement M. COOVI ne comprenait pas, à l’époque, la nécessité vitale pour un pays comme le Benin de battre sa monnaie. Notre divergence en était à ce point.

Nous sommes prêts à rencontrer M. Joël AÏVO pour lui présenter la Vision LMA afin de compléter sa compréhension de l’économie fondamentale de M. Bertin COOVI.

A l’heure où nous écrivons ces mots, nous avons une pensée pour le compatriote Prof. Bertin COOVI qui est poussé à l’apatridie par le Pouvoir de TALON. Nous restons de tout cœur avec lui et nous espérons que ses peines ne seront plus pour une longue durée.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

11sept2019